LE SPORT, C'EST UNE ÉCOLE DE VIE

Philippe Penninckx, dit Pilou

Entraîneur n°2 des équipes seniors et des U11 du CS Foot Faramans

Vous avez un accent, non ?

Je suis belge... depuis 1954. Je ne suis arrivé en France qu'en 2006 et j'ai choisi de vivre en Dauphiné parce que je connaissais cette région depuis 1968. J'ai effectué 34 ans d'armée dans l'aviation, en tant que « rampant ». Le foot, j'ai commencé à le pratiquer vers l'âge de 10 ans et j'en ai poursuivi la pratique, à l'armée comme dans le civil, jusqu'en 1991. Ce sont des problèmes de santé qui m'ont obligé à raccrocher les crampons ; ce fut un crève-cœur !

Et si l'on faisait une sorte de curriculum vitae ?

En Belgique, à Sivry, j'ai entraîné des moins de 14 ans et une équipe réserve (plus de seize ans) pendant une dizaine d'années. J'ai terminé ma carrière au JS Froidchapelle qui s'enorgueillit d'être le club de départ d'un certain Daniel Van Buyten, footballeur international de renom, qui joue actuellement au Bayern de Munich. Je l'ai connu tout gamin ! Après 17 ans d'arrêt, je recommence, en France, au Mottier, à prendre en charge les débutants ; nous sommes en 2007. En 2008, j'entraîne les U15. L'année suivante, les U17 et l'équipe senior. Je décide, cette année-là de faire une formation d'éducateur qui m'autorise à coacher des équipes jusqu'en division d'honneur. Et me voici, depuis cette année, au CS Faramans, pour accompagner l'équipe 2 et les U11 !

Comment concevez-vous votre place au sein d'un club ?

Le sport, c'est une école de vie. Avec les jeunes, je m'assigne plutôt un rôle d'éducateur. Les enfants, on les voit progresser, on les forme. L'important c'est de leur faire acquérir les bons automatismes. Avec les seniors, c'est davantage du coaching. C'est plus tactique, plus technique : il s'agit souvent de les aider à corriger les mauvaises habitudes de jeu qu'ils ont du mal à abandonner. Il n'y a pas deux joueurs ou deux entraîneurs qui ont le même foot dans la tête, et il est important de laisser aux joueurs leur part d'intuition.