LE GOLF, SON ÉVIDENCE
Moniteur au Golf de La Bièvre
Parlez-nous de votre parcours personnel
Mon père est d'origine écossaise. C'est à 14 ans que j'ai commencé à pratiquer le golf, en Écosse.
Après le bac, j'ai entamé une formation en alternance pour devenir directeur de golf, mais j'ai pris conscience que je voulais travailler « sur » le golf, et pas « dans » le golf. J'ai donc décidé de devenir moniteur. Il faut au moins 2 ans pour progresser : pour être en capacité d'enseigner, il faut un bon niveau de jeu. C'est grâce à un contrat de professionnalisation que j'ai pu obtenir cette compétence. J'interviens en libéral au golf de la Bièvre, géré par la Communauté des Communes.
Que représente ce sport, pour vous ?
Le golf, c'est une coutume de vie. On a l'habitude de dire qu'il est accessible de 7 à 77 ans ; moi je pense que l'on peut commencer avant et terminer bien au delà ! Son image négative de « sport de vieux », « sport de riche » me choque. C'est seulement en France et en Italie qu'il souffre de ces représentations. Dans tous les pays anglo-saxons, en Asie, il est considéré comme un sport familial. Il ne demande pas d'effort violent, il requiert seulement de l'endurance.
Qui peut pratiquer le golf ?
Le practice est ouvert à tout le monde, golfeur ou non. C'est un peu comme lorsqu'on va au bowling : à ce niveau, c'est un divertissement. Il s'agit seulement de louer un club et d'acheter un seau de balles pour accéder à cette zone d'entraînement.
En revanche, le parcours est réservé aux licenciés qui pratiquent le golf en tant que sport. Ici, la licence est de 50 € par an.
J'anime aussi l'école de golf, où j'accueille les enfants dès 6 ans. Les cours se déroulent le mercredi.
C'est avec grand plaisir que je partage mes connaissances (tant avec les adultes qu'avec les enfants) sur ce magnifique jeu.