La face cachée des vitrines

À intervalles réguliers, les vitrines du village se parent d'illustrations évocatrices, un peu comme au Moyen-Âge, quand les artisans ou commerçants affichaient leur profession sur des enseignes qui avaient vocation d'indiquer aux passants la profession qu'ils exerçaient. En 2011, même si l'art a évolué, le boucher et le boulanger utilisent le même procédé. Et c'est Monsieur Michel Rueff, un retraité du bourg, qui se charge volontiers d'enluminer de ses œuvres les devantures des boutiques. La boucherie s'est mise au goût de la saison, en évoquant la chasse ; quant à la vitrine de la boulangerie, elle arbore un mitron enfariné proposant son pain aux flammes de son four à bois. Une bien sympathique façon de faire honneur au travail des artisans de Faramans !

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